Le blog de pecheurdu42

Samedi 16h, je décolle de sainté avec une furieuse envie d'en découdre avec ces truites si joueuses la veille. Je change de rivière et opte pour un parcours découvert l'année dernière et où je m'étais éclaté. J'arrive le niveau est parfait et je rate deux truites coup sur coup sur le 1er poste. Le reste de la journée se déroulera comme dans un rêve, chaque plat, chaque profond, chaque rocher creux recèle une truite prête à foncer sur le première proie passant à porter. J'enchaine les suivis, les prises et les décroches. Je termine ma partie avec une quinzaine de poissons (j'ai arrêté de compter) dont deux lachées qui n'ont rien à faire sur une rivière d'une telle qualité.

Je m'étais promis pour cette nouvelle saison, d'aller chercher et d'insister sur de nouvelles rivières. Seulement, cette rivière me possède et j'y reviens toujours. J'aime arpenter ses berges et admirer cette rivière qui malgré une pression de pêche énorme reste à peu près préservée. Pour combien de temps encore?

Après les épisodes pluvieux de ces derniers temps, la rivière a retrouvée un bon niveau, les zones humides sont gorgées d'eau bref je suis heureux! Et les truites aussi, elles sont beaucoup plus actives. La pluie a aussi fait pousser les pêcheurs bien nombreux au bord de l'eau mais il y a de la place pour tous!

Niveau pêche, j'ai resorti un peu le lancer avec le niveau haut et parfois trouble mais j'ai surtout eu droit à de jolies éclosions et donc le fouet a chauffé. Pas mal de gobages entre les fines pluies, que du bonheur mais il va falloir retrouver les reflexes au ferrage. Depuis le début de saison j'ai raté beaucoup trop de poissons, soit au ferrage, soit décrochés rapidement. Cela vient forcément de moi. Quelques dames se sont tout de même laissées admirer:

Des curieuses:

Je pêche tranquillement quand une vache se met à remonter la rivière sur près de 200m pour finir bloquée dans un pré loin du sien puis je la perdrai de vue. Seulement pendant que j'enlevais les cuissardes voilà madame qui revient tranquillement par la route et se mit à brouter devant ces copines sauf qu'elle était pas du bon côté:

Qu'il pleuve ou qu'il fasse soleil, on est toujours aussi bien au bord d'une rivière.

Samedi je m'exile une fois de plus, je quitte le Forez direction une rivière où rodent de fort belles demoiselles. Je connais cette rivière depuis petit, avec mon père nous nous balladions souvent au bord en observant ces magnifiques truites entrain de se régaler.

Cependant, je n'y avais quasiment jamais pêchée, exception faite d'un coup du soir où je passerai ma boîte entière de sèches sans arriver à décider ce beau poisson que je voyais monter régulièrement devant moi.

Une fois arrivé, je fais le traditionnel petit tour le long pour observer ces dames qui comme souvent sont dehors mais pas prenables pour autant. J'en repère une qui fait toujours le même circuit le long de la berge en fouillant dans la vase. 

J'attaque donc en nymphe à vue, je monte ma canne assis sur la berge au milieu du circuit de la belle. Elle arrive, elle est juste devant moi je vois chaque détails de sa robe, elle est splendide. Bon je suis chaud bouillant, plus qu'à choisir la nymphe et à nous 2! Sauf que, non c'est pas possible, et si je suis bel et bien un gros boulet j'ai oublié ma petite boite de nymphe. Je n'ai que quelques exemplaires de nymphes pour pêcher au fil, alors qu'il me faut des petites nymphes légères je me retrouve avec de grosses nymphes à bille. Je tente, on sait jamais. Je choisi la plus petite et voilà déjà une autre truite qui arrive tout doucement vers moi. J'attends qu'elle me tourne le dos et je lance. La nymphe coule 50 cm devant la truite, celle si s'arrête observe la nymphe et part se cacher sous la berge d'en face. Visiblement, elle a pas aimé.

Je décide de peigner un joli courant en sèche. J'aurai 3 gobages sanctionnés de 3 casses au ferrage. Je crois que je suis un peu trop nerveux surtout sur du 10 centième.

Pour finir la journée, j'avais prévu de sortir le lancer et les leurres. Et tout de suite, plusieurs dames suivent mais sans prendre. Puis enfin une se décide, gros combat, elle arrive au bord mais elle se décroche. Et là surprise, elle ne s'est pas décrochée, c'est l'hameçon qui a cédé. Tampis, je continue et prend enfin ma 1ère, autour de 35 cm :

Puis 1 autre autour de 30 cm et quelques suivis et décroches :

 Avant de partir, je retourne sur un poste qui m'avait tapé dans l'oeil. Premier lancer sous les branches et grosse tape suivi d'un beau combat où la truite tentera de s'empêtrer dans tous les obstacles possibles. Elle est très belle, j'arrive enfin à m'en saisir. Je reste contemplatif devant un tel poisson, mon record cette saison 45cm :

Voilà encore une belle journée de passée au bord de l'eau !

Les monts du Forez encore enneigés:

Le drainage, calamité de nos rivières! Chaque début d'année c'est pareil, on vide la terre d'une eau précieuse pour le cours d'eau en période d'étiage.